12 octobre, 2025
Nouvelle maison de la Culture, 3775 Lenk
10H30
NC
Plus d’informations et réservations à https://www.kulturlenk.ch/de/literaturelenk/aktuell/jerome-meizoz
Jérôme Meizoz: «Haut Val des Loups», éditions Zoé, 2015, «Hoch oben im Tal der Wölfe», übersetzt von Andreas Grosz, Verlag di Brotsuppe, 2017 et «Le hameau de personne», éditions Zoé, 2025
Nous aurons le plaisir d’échanger avec Jérôme Meizoz à propos de deux de ses ouvrages:
Dans «Haut Val des Loups», l’auteur s’intéresse à un fait divers réel en 1991, le tabassage en règle d’un «Jeune Homme» militant écologiste dans son chalet du «Haut Val», référence à peine masquée au canton du Valais dont l’écrivain est originaire.
L’affaire ne sera jamais élucidée par la police et le silence se refermera sur elle. Comment la littérature peut nommer et inscrire la violence inexplicable dans la mémoire?
Tel est l’enjeu auquel Jérôme Meizoz s’attelle en proposant une critique sociale sous forme littéraire.
Il brosse un tableau de 1976 à 2014 de la modernisation et de la mainmise des promoteurs immobiliers sur le Valais tout en offrant la parole au «Poète des cimes blanches», Maurice Chappaz.
Dans «Le hameau de personne», le personnage de «Rosalba», déjà présent dans «Malencontre», prend le rôle principal en devenant une certaine «Emaney» retirée dans un chalet de montagne.
Emaney permet de mettre en scène le phénomène et le succès des influenceurs sociaux. En effet, la styliste isolée connaît un succès grandissant la rendant entièrement dépendante des réseaux sociaux.
Va-t-elle pouvoir préserver son humanité? L’auteur propose à travers le regard d’autres personnages le portrait d’une influenceuse comme également une mise en abyme de la création.
L’I.A s’invite dans le roman comme une donnée nouvelle de notre monde contemporain bousculant les repères de la littérature.
Jérôme Meizoz, www.jeromemeizoz.com, originaire du Valais est écrivain et professeur à l’Université de Lausanne après avoir enseigné aux Universités de Zürich, Genève, Metz et à l’Ecole Normale Supérieure de Paris.
Il publie des études littéraires en lien avec la littérature romande, notamment sur Charles-Ferdinand Ramuz et fait partie de la Fondation éponyme.
Il œuvre comme critique littéraire également dans la presse («Le Temps», «Le Courrier», «La Cité») et participe à diverses revues littéraires suisses («Revue de Belles Lettres», « «Ecriture»).
Son premier roman «Morts ou vif» a été désigné «Livre de la Fondation Schiller 2000» et il reçoit plusieurs prix pour ses œuvres littéraires dont le prix Alker-Pawelke de l’Académie suisses des sciences humaines (ASSH) et le Prix suisse de littérature 2018 pour «Faire le garçon», éditions Zoé, 2017.
Avec la participation de:
Jérôme Meizoz
Modération:
Sita Pottacheruva