«Cité Seniors»

«Auteurs de langue anglaise à Genève» en traduction française dans le quartier de la Vieille-Ville

Date

24 septembre, 2025

Lieu de départ

Rendez-vous à la fontaine de la Place du Bourg-de-Four

Début

16H15

Fin

Visite gratuite faisant partie du progamme de «Cité Seniors», www.geneve.ch/public/seniors

Plusieurs plumes anglaises se sont inspirées de la Suisse et de Genève séduites par le lac Léman, les paysages des Alpes et la cité.

Nous redécouvrirons certains de ces auteurs sur un parcours centré sur la Vieille-Ville. Let’s go!

Depuis la place du Bourg-de-Four, lieu de rendez-vous, nous nous rendrons devant le Palais de Justice avec Graham Greene, journaliste et écrivain anglais à la vie trépidante et qui décida de passer ses dernières années de vie à Corseaux sur les rives du Léman.

Dans le «Docteur Fischer de Genève», l’écrivain nous dépeint un milieu perverti prêt à tout pour l’argent. Allusion littéraire pas loin de certains grands procès d’investisseurs à Genève?

Nous poursuivrons à l’ancienne rue des Belles Filles pour y évoquer son histoire et tisser des liens avec les lettres échangées entre Nathalie Clifford Barney, riche héritière américaine et une certaine Liane de Pougy.

A la rue de la Pélisserie nous aborderons George Eliot, figure majeure de la littérature victorienne, qui y séjourna en 1849 avec le couple Charles et Cara Bray.

C’est devant la Maison de Saussure que nous évoquerons l’un des membres de cette illustre famille, le physicien, géologoque et naturaliste féru d’alpinisme: Horace Bénédict de Saussure.

Ceci permettra également de faire lien avec John Ruskin, écrivain, poète et critique d’art britannique du XIXème siècle également passionné par les Alpes et ayant voyagé plusieurs fois en Europe et en Suisse.
Ses «écrits sur les Alpes» montrent sa fascination pour la montagne.

Nous terminerons devant le Musée Rath pour y évoquer son histoire mais aussi sa fonction particulière au cours de la Première Guerre mondiale, lieu alors occupé à l’initiative de la Croix-Rouge Genevoise pour servir d’intermédiaire avec les familles de détenus.

C’est ce contexte qui fera lien avec «L’Adieu aux armes» d’Ernest Hemingway, écrivain, journaliste et correspondant de guerre américain.
Cet ouvrage n’est pas sans évoquer son rôle d’ambulancier sur le front italien durant cette même guerre où il fut grièvement blessé.